terça-feira, junho 07, 2005

BILITIS


Bilitis Posted by Hello

Bilitis viveu no ano VI a.C., na Grécia, onde nasceu, filha de pai grego e de mãe Fenícia. As suas Canções, escritas em grego clássico, foram traduzidas, pela primeira vez, por Pierre Louÿs, em 1895. Dela é também a seguinte Canção :

Le premier me donna un collier, un collier
de perles qui vaut une ville, avec les pallais et
les temples, et les trésors et les esclaves.

Le second fit pour moi des vers. Il disait
que mes cheveux sont noirs comme ceux de
la nuit et mes yeux bleus comme ceux du
matin.

Le troisième était si beau que sa mère ne
l'embrassait pas sans rougir. Il mit ses mains
sur mes genoux, et ses lèvres sur mon pied
nu.

Toi, tu ne m'as rien dit. Tu ne m'as rien
donné, car tu es pauvre. Et tu n'es pas beau,
mais c'est toi que j'aime.

4 comentários:

Anónimo disse...

Bilitis na Random Art é belíssima!
Não quero deixar de contribuir para a elevação deste blog por isso aqui verto outro poema do mesmo autor.

Psyché

Psyché, ma soeur, écoute immobile, et frissonne...
Le bonheur vient, nous touche et nous parle à genoux
Pressons nos mains. Sois grave. Écoute encor...Personne
N'est plus heureux ce soir, n'est plus divin que nous.


Une immense tendresse attire à travers l'ombre
Nos yeux presque fermés. Que reste-t-il encor
Du baiser qui s'apaise et du soupir qui sombre?
La vie a retourné notre sablier d'or.


C'est notre heure éternelle, éternellement grande,
L'heure qui va survivre à l'éphémère amour
Comme un voile embaumé de rose et de lavande
Conserve après cent ans la jeunesse d'un jour.


Plus tard, ô ma beauté, quand des nuits étrangères
Auront passé sur vous qui ne m'attendrez plus,
Quand d'autres, s'il se peut, amie aux mains légères,
Jaloux de mon prénom, toucheront vos pieds nus,


Rappelez-vous qu'un soir nous vécûmes ensemble
L'heure unique où les dieux accordent, un instant,
À la tête qui penche,à l'épaule qui tremble,
L'esprit pur de la vie en fuite avec le temps.


Rappelez-vous qu'un soir, couchés sur notre couche,
En caressant nos doigts frémissants de s'unir,
Nous avons échangé de la bouche à la bouche
La perle impérissable où dort le Souvenir.


Pierre Louýs


Oscar Wilde disait de lui : «il est trop beau pour n'être qu'un homme,qu'il prenne garde aux dieux».

Euzinha

Anónimo disse...

Post II
conhecem esta poeta cubana? Não?!
Descobria-a agorinha mesmo e gostei!
passo a divulgá-la.


Dulce María Loynaz (Cuba, 1903-1997)
Tiempo
" EL beso que no te di
se me ha vuelto estrella dentro.
¡Quién lo pudiera tornar
-y en tu boca...-otra vez beso!

Quién pudiera como el río
ser fugitivo y eterno:
Partir, llegar, pasar siempre
y ser siempre el río fresco...

Es tarde para la rosa.
Es pronto para el invierno.
Mi hora no está en el reloj...
¡Me quedé fuera del tiempo!...

Tarde, pronto, ayer perdido...
mañana inlogrado, incierto
hoy... ¡Medidas que no pueden
fijar, sujetar un beso!...

Un kilómetro de luz,
un gramo de pensamiento...
(De noche el reloj que late
es el corazón del tiempo...)

Voy a medirme el amor
con una cinta de acero:
Una punta en la montaña.
La otra..., ¡clávala en el viento! "
Euzinha

Anónimo disse...

Euzinha:
Obrigada por, assim, engrandecer este blog que é meu,mas também de todos(as) os(as) comentaristas que arriscam vir até cá. Espero que continue a visitar-me e a deixar por cá essas pérolas de poesia...Pelos vistos, temos gostos sememlhantes...

Anónimo disse...

Lindo! Que surpresa saber que Bilitis era mulher!? Pelo primeiro poema não o pensava, mas realmente as mulheres é que sabem o que as mulheres gostam. E quanto a este... afinal aquele da ópera do Malandro era uma tradução, adaptação, ou nascem semelhantes ideias em séculos diferentes?